Intuitivement, la démarche de Jean Claude Taddei s'inspire du "non-agir" de Masanobu Fukuoka. Il ne s'agit pas non plus de ne rien faire, mais, comme le dit Fukuoka, de se demander s'il est nécessaire de faire ceci ou de faire cela. En d'autres termes, plutôt que de faire, c'est de se demander ce qui peut ne pas être fait.
D'emblée, il y a le rejet d'un maximum d'intrants, a fortiori ceux qui sont issus de l'industrie chimique. Par conséquent, soufre et cuivre (en attendant mieux pour ce dernier) composent les seuls produits utilisés. Le cuivre est généralement utilisé au tiers des préconisations et selon la pression de l'année.
La préservation des sols. La vigueur de la vigne et un équilibre naturel permettent de ne jamais toucher aux sols, ni labour, ni grattage, ni désherbant, ni engrais. Seules des tontes sont effectuées.
Il y a l'idée du non interventionnisme mesuré, ou plutôt de laisser autant que possible les équilibres naturels se former. Ne pas corriger toutes les imperfections, pour laisser un peu de place à la nature. L'intervention de l'homme dans la nature crée le chaos. Minimiser les interventions c'est limiter les impacts négatifs.